: Jean-Michel Lemonnier, bloc-notes: Orwell
Affichage des articles dont le libellé est Orwell. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Orwell. Afficher tous les articles

jeudi 8 décembre 2022

Rocky Balboa, l'homme (ordinaire) de la décence commune

 



Rocky, c'est l’innocence retrouvée du rêve américain. L'homme de la décence ordinaire/commune (Orwell, Michéa), le prolo intègre, une certaine naïveté mais sûr de ses valeurs. La fourberie, la mesquinerie, le cynisme, il ne connaît pas. Rocky c'est, en plein cœur des années 80 du XXe siècle, le retour du justicier "sans peur" et surtout "sans reproche" des westerns de John ford. Il est au-delà de la force physique qu'il déploie et de sa dimension presque surhumaine, un homme ordinaire. Sa force et sa virtuosité au combat sont la métaphore et l'hyperbole des valeurs précitées. Rocky est une synthèse de l'homme décent.
Loin des caricatures, des analyses superficielles ("films pour les beaufs"), les films de Stallone comme Rocky ou Rambo (le 1er) persistent à dire : oui ce rêve n'a jamais disparu, les cyniques ont simplement pris le dessus.
Particulièrement, le fameux et en apparence manichéen Rocky 4 (récupéré par Reagan notamment) dit bien autre chose que "le communisme est inhumain, le système libéral-capitaliste lui est supérieur". Le film se sert d'un contexte pour déployer une analyse bien plus proche de celle des westerns de Ford ou de James Agee et Evans à travers l'ouvrage "Louons maintenant les grands hommes"...

mardi 30 décembre 2014

Class 1984 et catharsis... (+ The substitute et Class 89)


En plus de sa dimension prophétique, bien qu'il ne fallait pas être grand devin pour soupçonner à l'époque l'évolution à court terme du système éducatif nord-américain (disons euroccidental), ce film clairement imprégné de l'univers d'ultra-violence d'"Orange mécanique" et inspiré de faits divers (1) visiblement suffisamment, sinon nombreux, au moins frappants pour inspirer un tel scénario en 1982, a dirons-nous une fonction cathartique certaine...Comprenne qui pourra...

(1) source : http://www.imdb.com/title/tt0083739/

Dans la même veine : The substitute et  Class 89.


mercredi 22 octobre 2014

Michéa et les "autres"...


Jean-Claude Michéa réhabilite des notions somme toute peu "scientifiques" car non mesurables, non quantifiables et qui ne rentrent dans aucun tableau statistique du CNRS, comme la "décence commune", la gentillesse ou le Don, voir le très respectable sentimentalisme "petit-bourgeois" (à distinguer du spectacle télé-perfusé de la sensiblerie générique entrecoupé de scènes d'ultra-violences pour troupeau de décérébrés peuplant le "global state" surdomerne), qui dépassent les "clivages politiques".
A une époque, où il faut, à la fois (et nécessairement) se comporter comme un-e abruti-e, un goujat (et, toujours en "mouvement" ! Sans nostalgie réâââctionnaire, SVP !) pour se donner l'impression d'exister, mais aussi notamment dans le domaine des SHS ne plus faire de la "littérature" (ce que les Sc. Humaines et Sociales sont la plupart du temps et réellement, ce qui ne présente, dans l'absolu aucun caractère méprisable), en donnant à sa prose des aspects de scientificité à grands renforts d'indicateurs (forcément ALTERNATIFS), de graphiques et de cartes et de courbes tracées par des crétins qui, parfois, manipulent des formules mathématiques (et des concepts philosophiques...) auxquelles ils ne comprennent rien, ce Michéa ne pouvait que rencontrer l'hostilité de ces cyniques "éclairés", qui peuvent indifféremment se réclamer du gauchisme, du marxisme, du freudo-marxisme, du "libéralisme" en général ou du libéralisme en particulier, de la droite machin-chose, etc. "Evidemment", c'est sans doute dans certains milieux authentiquement "conservateurs" qu'il rencontre le plus de sympathie, d'où les accusations """infamantes""" de "déviance dextriste" dont il est régulièrement la cible...

à lire :
 http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.fr/2014/09/deconstructions-mortelles.html